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- Rédigé par : Acsio Conseil
Le blé, l’une des principales céréales cultivées sur le territoire national, joue un rôle essentiel dans l’approvisionnement en farine et autres produits céréaliers. Cette année, les récoltes ont été marquées par des conditions climatiques changeantes qui ont affecté les récoltes. Cependant, grâce aux pratiques agricoles modernes et à l’adaptation des agriculteurs, le pays reste l’un des premiers cultivateurs européens de cette céréale.
Des rendements globalement en hausse
Après une année 2023 marquée par la sécheresse en juillet et en août, les premières prévisions sont plus optimistes cette année.
Selon les premières estimations de l’AGPM (Association Générale des Producteurs de Maïs), les récoltes pourraient atteindre en moyenne 7 T par hectare, contre 6,8 T en 2023. Cette augmentation serait principalement due à une météo plus favorable au printemps 2024, avec des pluies bien réparties qui ont permis une bonne germination des cultures.
Les défis climatiques persistent
Les hautes températures et des épisodes de sécheresse estivale risquent encore d’impacter les régions du sud, où les récoltes pourraient être inférieures à la moyenne nationale. En Occitanie, les rendements attendus sont d’environ 5,5 T par hectare, en baisse par rapport à la moyenne nationale.
En dépit de ces difficultés, les technologies agricoles, telles que l’irrigation intelligente et les variétés résistantes aux températures extrêmes, aident les exploitants à maintenir un certain niveau de productivité.
Quels sont les impacts économiques de la récolte de cette céréale ?
Un marché fluctuant mais stabilisé
Le marché mondial du blé tendre est toujours soumis à de fortes fluctuations, en raison des conditions climatiques mondiales et des tensions géopolitiques en Europe. Malgré les perturbations, les prévisions indiquent que les exportations de blé tendre pourraient atteindre 16 millions de tonnes en 2024, soit une légère hausse par rapport à 2023 (15,5 millions de tonnes).
Cette augmentation résulte d’une demande toujours forte en Europe et en Afrique du Nord, où les conditions locales de production restent incertaines. Par conséquent, les champs français conservent leur rôle de fournisseur clé dans ces marchés.
Un impact sur les prix
Les prix devraient rester relativement stables en 2024. Les prévisions montrent que le prix moyen du blé tendre devrait se situer autour de 240 euros par tonne, contre 230 euros en 2023, en raison des fluctuations de l’offre et de la demande mondiale. Cependant, ce prix reste une estimation et pourrait varier en fonction des événements météorologiques ou politiques qui viendraient perturber la production.
Perspectives pour les producteurs français en 2024
La montée en puissance des pratiques durables
Les exploitants français continuent d’adopter des pratiques durables pour s’adapter aux nouveaux défis. Cette année, on constate une augmentation de l’utilisation de techniques d’agriculture de conservation. Elles préservent la qualité des sols tout en réduisant les besoins en eau. De plus, les variétés de blé tendre plus résistantes aux maladies ou aux intempéries extrêmes gagnent en popularité depuis quelques années.
Le soutien des politiques agricoles
Le Ministère de l’Agriculture, FranceAgrimer et l’Union européenne continuent de soutenir les producteurs via la PAC (Politique Agricole Commune). Des dispositifs européens ou nationaux sont mis en place pour encourager l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement, notamment via des subventions à l’achat d’équipements agricoles moins polluants et plus efficaces. Nos experts trouvent les subventions correspondantes et aident les entreprises à les obtenir.
Ce service représente une opportunité pour les agriculteurs français de se positionner pour se développer, tout en garantissant un rendement compétitif.
Le blé tendre en 2024, entre défis et opportunités
La récolte du blé tendre français s’annonce prometteuse, malgré les défis persistants. Avec un rendement global en légère augmentation et un marché relativement stable, les producteurs français peuvent espérer une année positive, tant sur le plan national qu’international. L’adoption de pratiques durables et le soutien des politiques agricoles jouent également un rôle clé dans la résilience du secteur.
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