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- Rédigé par : Acsio Conseil
Le 31 août dernier, le gouvernement français a présenté son nouveau plan export afin de pousser les PME françaises à l’international qui sont plus frileuses que ses voisins (notamment l’Allemagne et l’Italie). Ce programme s’inscrit dans la grande stratégie nationale de réindustrialisation de la France.
Une augmentation des subventions
En 2022, près de 145 000 d’entre elles exportaient en France, deux à trois fois moins que de l’autre côté de la frontière. Pour rebooster l’internationalisation de nos moyennes et petites entreprises françaises, le gouvernement français a augmenté ses subventions avec une enveloppe globale de 125 millions d’euros sur 4 ans.
Simplifier le recrutement
L’une des nouvelles mesures annoncées est la Création d’un VTE (« Volontariat territorial export »). Celui-ci doit permettre d’aider les PME et ETI au recrutement de jeune cadre export, alternants ou jeunes diplômés (bac + 3 minimum), pour une durée de 6 à 24 mois renouvelable, sans obligation de les envoyer en mission à l’étranger.
Le dispositif sera plafonné à 50 % des dépenses de la mission, à un montant maximum de 12 000 euros,
De plus, l’État a annoncé la création d’une plateforme en ligne présentant le catalogue de l’ensemble des formations proposées par la TFE (Titre firmes étrangères) et ses partenaires, dénommée « Académie de l’export ». L’objectif est de former 50 000 entreprises d’ici 2027.
Relancer les participations aux salons internationaux
Autre nouvelle mesure, la création de « Pavillon France pour tous ». Elle vise à relancer les participations collectives de PME à des salons étrangers organisées par Business France grâce à une subvention de l’État. Elle ira jusqu’à 30 % du coût de participation. De plus, elle pourra se cumuler avec les aides régionales. L’objectif est de subventionner 5000 entreprises par an d’ici 2027.
Valorisation du Made in France
Pour mieux valoriser les produits français, l’État s’engage au développement de l’exposition des produits français en ligne grâce à la création de nouvelles e-vitrines sectorielles.
Consolider le soutien de BPI France
Toute une série d’améliorations des produits export de Bpifrance et de sa filiale Bpifrance assurance export (BAE) a aussi été annoncé :
- Multiplication de l’offre de très petits crédits export, inférieur à 1 millions d’euros, pour combler « une faille de marché »,
- prise en garantie, par BAE, des financements de « projets verts » de petits montants (inférieurs à 50 millions d’euros).
Amplifier le dispositif « booster »
Déjà existant, le dispositif a pour objectif d’accompagner les dirigeants de ETI et de PME sur de nouveaux marchés. Cependant, beaucoup n’en ont pas connaissance.
L’objectif est de le rendre plus accessible et de l’amplifier. Le gouvernement français souhaite qu’il puisse bénéficier à 200 PME.
Ce programme d’accompagnement collectif intensif sur 12 mois, dont le coût est pris en charge à 60 % par l’État, soutient des entreprises sur des secteurs précis (greentech, agritech, deeptech, healthtech…) et pour des zones géographiques à fort potentiel (Indopacifique, Afrique, Amérique latine, pays du Golfe).
Création d’un « parcours dédié France 2030 export »
Dans le cadre du programme « Résilience France 2030 », l’État souhaite mettre en avant les entreprises lauréates ou qui ont concouru sur le plan international.
Ce parcours sera systématiquement proposé par la TFE et Business France aux lauréats des appels à projets de ce programme.
Un accompagnement à un coût réduit de 50 % sur 2023-2026 sera proposé aux entreprises. L’objectif du gouvernement est d’en faire bénéficier 1000 PME « à fort potentiel ».
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