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- Rédigé par : Acsio Conseil
La hausse des matières premières et surtout du blé avait déjà évolué en 2021, mais le conflit russo-ukrainien continue de faire augmenter les prix dans un marché déjà fortement tendu.
Une très forte hausse déjà en 2021
Après une chute mondiale en 2020 suite à la crise sanitaire, le cours des matières premières est remonté à la hausse en 2021. En un an, les prix des céréales ont grimpé de 22%.
Pourquoi une hausse aussi importante ? Plusieurs facteurs, comme la baisse du dollar, les aléas climatiques ou encore la sortie de crise Covid où la demande s’est concentrée d’un seul coup, venant principalement de la Chine.
Le conflit Ukraine/Russie impacte considérablement le marché du blé
Dans les matières premières, le blé continue sa folle augmentation explosant les records historiques.
Mais la récente guerre entre l’Ukraine et la Russie bouscule un marché déjà très tendu. En effet, la Russie étant le premier exportateur de blé au monde et l’Ukraine le cinquième, ce qui représente 25% des exportations mondiales.
Dernièrement, le blocage des ports ukrainiens a donné un nouvel arrêt aux exportations, ce qui a eu pour conséquence un blé à 400 euros la tonne, battant ainsi un nouveau record, alors que le prix moyen tourne autour de 100€/t. Et les prix pourraient continuer de s’envoler.
Vers une crise alimentaire mondialisée ?
D’après David Beasley, Directeur Général du Programme alimentaire mondial : « Les balles et les bombes peuvent amener la crise alimentaire mondiale à des niveaux jamais vus auparavant ».
En effet, au-delà de l’Europe, la crise touche aussi le continent africain et la zone du Moyen-Orient. Pour exemple, l’Egypte, qui est le premier importateur de blé au monde, ne dispose désormais que de 5 mois de réserve. Très dépendant de l’Ukraine, aujourd’hui le pays se tourne vers de nouveaux marchés comme celui de la Roumanie.
Même constat pour le Liban dont ses importations dépendent à 50% de l’Ukraine.
Le conflit qui ne devait pas durer, finalement s’allonge et s’installe sur une majorité du territoire ukrainien, rendant l’avenir du marché du blé très incertain.
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